mercredi 2 janvier 2008

Le Psychophage

De la douleur de l'Aube dans les enivrantes vapeurs, tout comme ce frisson qui parcourt sans fin mes nerfs, tout comme les cris de rage et d'asservissement.
La gueule pleine, le coeur empli, il ne me reste qu'à crier et qu'à hurler sur le papier mes emprunts à ces extrêmes. Ainsi s'anime la mine émoussée et ainsi se couchent toutes ces pensées profanes.
Quelle illusion que cette course ininterrompue, dont la seule évolution est le poids qu'on se doit de traîner. Et ces mots s'enchaînent, s'ajoutent, se suivent, trempent cette page vierge de leurs sanglots lourds. Leurs pas résonnent, à travers la foule, à travers les bruits et à travers le monde en général, ils sont là, passivement, les ultimes éclats d'un futur souvenir oublié, d'une temporaire et futile passade, d'un cri que pousse un jour, une nuit, le coeur malade d'une âme oubliée.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Hum... non, ce serait injuste de dire que tu es oublié.

Du moins, que personne ne te lis.

Et n'écoute.


Dovobo