Et voilà, encore une énième soirée à picoler, à s'en rendre malade, une de plus, comme dirait l'autre. Les mêmes shémas habituels : la musique rock suave, la lumière tamisée, et ces cadavres de bouteilles de tous contenus, de toutes marques qui se vident, qui s'alignent, et cette drogue qui tourne, encore et encore, le chemin classique du mal de crâne, la longue route vers un cancer des poumons, ou une cyrrhose au pire, le destin classique de cette espèce de putain de dépression, de cette gangrène de jmenfoutisme qu'on a tous en nous, quelque part, ici ou là..
Les discussions qui peinent de plus en plus à se centraliser, les propos stupides, lourds et stériles, les souvenirs des uns, les mésaventures des autres et les raisons des retards des derniers arrivés.
Finalement, qu'est-ce que j'y fous moi ? J'essaie de me trouver une place, pas trop large, un endroit où oublier toute cette merde, même temporairement, mais finalement, elle n'a pas besoin de faire un effort pour me suivre, elle est omniprésente.
"Tiens, la bouteille est vide .. - C'est pas grave, t'en as une autre au frigo" Et paf, je ramène les glaçons, et tout s'enchaine.
Quand je pense aux pauvres cons qui balancent leur fric à tout va dans des pseudo-mediums qui lisent dans le marc de café.. Moi je suis pas medium, mais je peux lire l'avenir de n'importe qui dans le fond d'une bouteille de Whisky : "Quelques vieilles gouttes épaisses et sirupeuses, vaguement colorées, qui tournent là au fond, avec un vieux parfum d'amertume, et des vapeurs de vieux poivrot en pleine descente ? Oui, vous allez crever monsieur, et surtout, vous allez crever seul"
C'est vrai quoi, qu'est-ce que je fous là ? Alors merde, je me roule une dernière clope, je me lève en titubant, je prie pour que ma tête n'explose pas sous la pression, je vacille jusqu'à mon manteau, je me sappe, et je me tire, façon vous êtes pas marrants.
"Salut, bonne soirée, ouais je m'en vais, je suis pas trop bien, ok merci"
Cette pointe d'hypocrisie qu'on aime à croire reniée, mais qui tombe souvent sous la main quand le besoin s'en fait sentir. La porte claque, les murs puent, la moquette pue, même ce putain d'escalier me donne envie de quicher. Il est 00h23 un samedi soir, mouais, allons y les enfants, allons prendre nous aussi notre bain de foule dans la populasse grouillante du début de la nuit, et sourions. Nous aussi, soyons des rock stars.
Les discussions qui peinent de plus en plus à se centraliser, les propos stupides, lourds et stériles, les souvenirs des uns, les mésaventures des autres et les raisons des retards des derniers arrivés.
Finalement, qu'est-ce que j'y fous moi ? J'essaie de me trouver une place, pas trop large, un endroit où oublier toute cette merde, même temporairement, mais finalement, elle n'a pas besoin de faire un effort pour me suivre, elle est omniprésente.
"Tiens, la bouteille est vide .. - C'est pas grave, t'en as une autre au frigo" Et paf, je ramène les glaçons, et tout s'enchaine.
Quand je pense aux pauvres cons qui balancent leur fric à tout va dans des pseudo-mediums qui lisent dans le marc de café.. Moi je suis pas medium, mais je peux lire l'avenir de n'importe qui dans le fond d'une bouteille de Whisky : "Quelques vieilles gouttes épaisses et sirupeuses, vaguement colorées, qui tournent là au fond, avec un vieux parfum d'amertume, et des vapeurs de vieux poivrot en pleine descente ? Oui, vous allez crever monsieur, et surtout, vous allez crever seul"
C'est vrai quoi, qu'est-ce que je fous là ? Alors merde, je me roule une dernière clope, je me lève en titubant, je prie pour que ma tête n'explose pas sous la pression, je vacille jusqu'à mon manteau, je me sappe, et je me tire, façon vous êtes pas marrants.
"Salut, bonne soirée, ouais je m'en vais, je suis pas trop bien, ok merci"
Cette pointe d'hypocrisie qu'on aime à croire reniée, mais qui tombe souvent sous la main quand le besoin s'en fait sentir. La porte claque, les murs puent, la moquette pue, même ce putain d'escalier me donne envie de quicher. Il est 00h23 un samedi soir, mouais, allons y les enfants, allons prendre nous aussi notre bain de foule dans la populasse grouillante du début de la nuit, et sourions. Nous aussi, soyons des rock stars.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire