No Tracks
C'est chiant les prises de conscience au réveil.
On se lève, guilleret, après la bonne nuit bien pleine, on fait comme tous les matins, les mêmes automatismes, le café chaud, l'air frais qui entre par la fenêtre ouverte..
Et là, sans rien voir arrive, sans rien attendre, on se prend la réalité de sa vie en pleine gueule.
On compte sur le bout de ses doigts le peu qu'on a, qui compte vraiment, et on arrive à peine à 1, on se mange de pleines bouchées de sable du désert social, affectif qui nous entoure.
C'est le jour de l'addition, et elle est bien salée. Je déteste ces moments où ce qui est vraiment important apparaît aux yeux, surtout pour faire constater qu'on a perdu tout ce qui pouvait avoir une putain de valeur, le reste ne tient plus, tout s'effondre.
Et je reste là, comme un con, avec mon café, ma clope, devant les ruines et la caillasse de ma vie, par derrière, comme par devant, que des morceaux de souvenirs qui s'éloignent, et rien, rien pour les remplacer.
I lose it all.
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