vendredi 23 novembre 2007

Io Volo

3h du matin, le cerveau en vrac, la tête enfumée, j'ai eu envie d'écrire.

Je me suis foutu un film, je l'ai maté tout le long, vide, d'une traite, en réfléchissant en même temps au pourquoi de cette sinistre envie de me caresser les mollets en pleine nuit.. Arrivé à la fin du film, je me plonge dans mon fauteuil, et je me laisse aller, je m'imagine des dizaines de décors, de lieux, d'ambiance, je rêve d'intrigue, de dénouement, de discussions, entre soi et soi. J'ouvre le pad, c'est blanc, c'est blanc et vide, et je vois là tout ce que j'imagine se mettre en place, chaque angle de chaque mur, chaque objet, chaque symphonie, je les vois tous se transformer en mots, et se coucher ici et là, et les personnages bougent, les décors évoluent, les paroles s'échangent, et les lignes et les lignes s'écrivent, les pages se remplissent et se tournent, tout se visualise..
Et là, le sourire, le doux apaisement devant ce blanc, cet immense blanc qui attend là, tout a été vécu, mais tout s'est envolé, tant pis.

Aucun commentaire: