Fin d'après-midi, le soleil tarde à s'éteindre.
Elle est là, lasse, allongée sous un arbre. Comme sur un nuage. Ses mains voguent dans les brins d'herbe, caressant, effleurant. Le temps se ralentit, sa main tâte, cherche, trouve ce que la nature a à lui offrir. Elle s'arrête sur une pierre, le contact aveugle et sourd, elle ressent le froid, le minéral. Elle laisse glisser ses doigts dessus, devinant les accents des angles, les crêtes, les sommets. Elle poursuit son chemin, traverse des terrains minusculement immenses, son index
parcourant des lacs, des plaines et des forêts entières. Il bute sur une fleur. De ses doigts fins elle touche timidement la tige, la façonne, l'examine, ressent son parfum. Elle remonte jusqu'à ses pétales, n'ose les toucher de peur de les ternir, elle réfléchit, se lance. Quelle agréable sensation, son sourire s'illumine, ce passage offre à ses sens un spectacle, si divin concert que jamais quiconque ne pourrait lui offrir, elle est en phase. Elle devient chiffon, elle devient sopalin, et brûle du désir de conserver cette sensation. D'un trait, net, elle retire sa présence manuelle, ne veut pas détériorer, abîmer, gâcher, cette obsession a ses limites, elle sait que ces choses ne doivent pas être souillées. De ses yeux et de son visage, réjoui, s'échappent des milliers de vision, des paradis, dans lesquels les parfums, les paysages, les mélodieuses sonorités sont oniriques au possible. Et, dans l'atmosphère suffisamment moite de cette journée qui se décline, de cette nuit
qui s'annonce, elle laisse ces doux instants s'envoler en fumée, disparaître dans une
cérémonieuse rêverie. D'un coup, elle se relève, et repart en titubant, enivrée, repensant sans fin à cette douce passion, à cette union, à son prochain retour..
Elle est là, lasse, allongée sous un arbre. Comme sur un nuage. Ses mains voguent dans les brins d'herbe, caressant, effleurant. Le temps se ralentit, sa main tâte, cherche, trouve ce que la nature a à lui offrir. Elle s'arrête sur une pierre, le contact aveugle et sourd, elle ressent le froid, le minéral. Elle laisse glisser ses doigts dessus, devinant les accents des angles, les crêtes, les sommets. Elle poursuit son chemin, traverse des terrains minusculement immenses, son index
parcourant des lacs, des plaines et des forêts entières. Il bute sur une fleur. De ses doigts fins elle touche timidement la tige, la façonne, l'examine, ressent son parfum. Elle remonte jusqu'à ses pétales, n'ose les toucher de peur de les ternir, elle réfléchit, se lance. Quelle agréable sensation, son sourire s'illumine, ce passage offre à ses sens un spectacle, si divin concert que jamais quiconque ne pourrait lui offrir, elle est en phase. Elle devient chiffon, elle devient sopalin, et brûle du désir de conserver cette sensation. D'un trait, net, elle retire sa présence manuelle, ne veut pas détériorer, abîmer, gâcher, cette obsession a ses limites, elle sait que ces choses ne doivent pas être souillées. De ses yeux et de son visage, réjoui, s'échappent des milliers de vision, des paradis, dans lesquels les parfums, les paysages, les mélodieuses sonorités sont oniriques au possible. Et, dans l'atmosphère suffisamment moite de cette journée qui se décline, de cette nuit
qui s'annonce, elle laisse ces doux instants s'envoler en fumée, disparaître dans une
cérémonieuse rêverie. D'un coup, elle se relève, et repart en titubant, enivrée, repensant sans fin à cette douce passion, à cette union, à son prochain retour..
1 commentaire:
Rare sont les fois où j'ai eu l'occasion de lire une nature si sensuelle ^^
Le delais a ete respecté et le sopalin (malin) bien placé.
Suite au prochain episode :)
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