Ils croient partager, comprendre, décortiquer, vivre même, pour certains, ils digèrent les mots avec une incroyable force, un engoûement proche de la folie.
On les voit et les devine se réjouïr, se servant indélicatement de ses semblants de mets divins, leur estomac est insatiable, ils courrent, les bras levés, heureux de penser avoir touché une certaine grâce, un infini moment de bonheur.
Mais nous savons, oui, nous savons, et nous les observons courir et sauter, parcourir et enjamber, guillerets de cette simplicité de vie sans fondements ni constructions, nous les distinguons, dans la lumière d'une aurore rosée, ou d'un crépuscule obscur, ces formes heureuses et qui crient à l'épanouissement véritables.
Mais encore une fois nous savons, et nous savons. Ils sont là, écoutent, lisent, dévorent, ils se servent sans fin. Mais finalement, nous savons, toi, moi, d'autres, nous savons, nous les reconnaissons tous, un par un, dans leur masse, nous les reconnaissons d'un coup d'oeil, les illustrons, les définissons, les repensons, les analysons, encore et encore.
Et de leur oeil ne visant que la désserte de cette corne d'abondance, ils ne distinguent pas, ils ne distinguent pas que ce qui leur est servi, c'est ce que nous voyons d'eux et du monde.
Ils sont là, ici, répondent, commentent, adulent ou détestent, mais sont là, à chercher à picorer les miettes d'eux mêmes que nous leur servons dans la plus extraordinaire des simplicités, une simplicité telle qu'elle leur permet d'étaler au grand jour les maux dont nous les affublons.
Et leur plus grand malheur est celui qu'ils nous attribuent le plus fréquemment, la naïveté.
On les voit et les devine se réjouïr, se servant indélicatement de ses semblants de mets divins, leur estomac est insatiable, ils courrent, les bras levés, heureux de penser avoir touché une certaine grâce, un infini moment de bonheur.
Mais nous savons, oui, nous savons, et nous les observons courir et sauter, parcourir et enjamber, guillerets de cette simplicité de vie sans fondements ni constructions, nous les distinguons, dans la lumière d'une aurore rosée, ou d'un crépuscule obscur, ces formes heureuses et qui crient à l'épanouissement véritables.
Mais encore une fois nous savons, et nous savons. Ils sont là, écoutent, lisent, dévorent, ils se servent sans fin. Mais finalement, nous savons, toi, moi, d'autres, nous savons, nous les reconnaissons tous, un par un, dans leur masse, nous les reconnaissons d'un coup d'oeil, les illustrons, les définissons, les repensons, les analysons, encore et encore.
Et de leur oeil ne visant que la désserte de cette corne d'abondance, ils ne distinguent pas, ils ne distinguent pas que ce qui leur est servi, c'est ce que nous voyons d'eux et du monde.
Ils sont là, ici, répondent, commentent, adulent ou détestent, mais sont là, à chercher à picorer les miettes d'eux mêmes que nous leur servons dans la plus extraordinaire des simplicités, une simplicité telle qu'elle leur permet d'étaler au grand jour les maux dont nous les affublons.
Et leur plus grand malheur est celui qu'ils nous attribuent le plus fréquemment, la naïveté.
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