
Maestro ? Musique !
Tout à chacun possède ce genre de moments, ces instants où rien n'avance, où les corps et les esprits autour de soi semblent figés, non, ils ne semblent pas, ils le sont, véritablement.
La hargne, la colère, la rage naît ainsi.
On vit cet évênement, si douloureux soit-il, on le revoit se dessiner, sous tous les angles possibles et imaginables, devant soi, à l'intérieur de soi.
Et dans cette mesure, parallêlement, le temps ralentit puis fuit, on ne sait où, il n'a plus cours, ne peut se terrer nulle part, comme apeuré par ce qu'il sent venir, il craint, il sait.
Et cette avalanche de sentiments, telle des vagues aux hauteurs démesurées, avance, accélère, court, se réjouit, cette formidable ruée, que les éléments eux mêmes craignent de l'homme, car ils savent qu'ils ne peuvent lutter, ne peuvent l'entraver, l'atténuer.
D'aucun ne peut l'arêter, elle déboule en tête, explose devant soi, encercle l'être, fond sur lui, le submerge, il est déjà trop tard, "elle" est là..
Elle n'avait pas le droit, non, elle n'avait pas le droit.
Le dernier rempart de cette insidieuse et sournoise cavalerie, la raison, ne peut la contenir, et là vient son cavalier, et Là se perche fièrement sur sa crête la Folie.
Son destrier n'a commune comparaison, et ce capitaine est l'étincelle, le détonateur.
Aujourd'hui, plus aucune limite ne sera donnée, plus aucune logique ne retiendra les actes, la conscience ne sera que spectatrice, incapable de juger, elle laisse là son rôle.
Elle n'avait pas le droit..
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