Courrent, courrent les herbes hautes, et les fougères sauvages.
Toutes ces crêtes vertes en mouvement, suivant les palpitations du vent,
à son bon gré, à son mal gré, que s'inspire l'air et son enchantement.
Ainsi s'élêvent les troncs, les branches, les arbres, que se garnisse
ainsi l'innommable forêt qui se forme, qui encercle.
Et courrent les branches, courrent les feuilles, courrent ces bras
qui se tendent comme pour se donner la main.
Et le vent fuit, évite, se fait lâche puis rapide, distance comme il le peut,
mais il se heurte toujours à ces piliers déjà centenaires.
Ainsi naît l'eau, pour panser les blessures des combattants, pour refroidir
leurs torrides étreintes, ainsi vient la pluie, quel doux rafraîchissement.
Que l'eau est claire du sommet de cette colline, courrons y, tous.
Et les soifs s'étanchent, les esprits se calment, la folie ne s'attarde pas
Douce nuit, doux vent qui a été rendu paisible, doux arbres qui ne font que
murmurer le récit de son passage, douce eau qui n'ose frémir.
Avant que naisse l'orage, avant que sa colère nous effraie,
avant qu'aveugles et sourds nous soyons devant sa puissance,
couchons nous là et vivons paisiblement ce moment.
Toutes ces crêtes vertes en mouvement, suivant les palpitations du vent,
à son bon gré, à son mal gré, que s'inspire l'air et son enchantement.
Ainsi s'élêvent les troncs, les branches, les arbres, que se garnisse
ainsi l'innommable forêt qui se forme, qui encercle.
Et courrent les branches, courrent les feuilles, courrent ces bras
qui se tendent comme pour se donner la main.
Et le vent fuit, évite, se fait lâche puis rapide, distance comme il le peut,
mais il se heurte toujours à ces piliers déjà centenaires.
Ainsi naît l'eau, pour panser les blessures des combattants, pour refroidir
leurs torrides étreintes, ainsi vient la pluie, quel doux rafraîchissement.
Que l'eau est claire du sommet de cette colline, courrons y, tous.
Et les soifs s'étanchent, les esprits se calment, la folie ne s'attarde pas
Douce nuit, doux vent qui a été rendu paisible, doux arbres qui ne font que
murmurer le récit de son passage, douce eau qui n'ose frémir.
Avant que naisse l'orage, avant que sa colère nous effraie,
avant qu'aveugles et sourds nous soyons devant sa puissance,
couchons nous là et vivons paisiblement ce moment.
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