vendredi 15 juin 2007

Lilium (Elfen Lied)

Pâle et froide lumière, celle qui illumine la solitude,
qui fait courir sur soi l'extrême abandon de tout.
Ces mains..
Ces mains qui voudraient saisir le feu de l'astre diurne,
qui voudraient brûler de la force, pour le posséder,
et disparaître dans un éblouïssant éclair.
Et la Lune,
de sa surface lisse comme une pomme,
du parfum sirupeux qu'elle fait résonner dans l'air,
de celles qui ne manquent jamais les rendez vous qu'on leur donne,
doux chant qui s'élève du nulle part,
de l'inconnu, et dont les notes paisibles forgent et endorment.
Merveilleux est son reflet dans l'eau,
si rond, si fidèle, qu'on n'oserait faire le dernier pas pour troubler l'onde,
car ainsi est la peur et la fragilité des choses vraies..
Que ce drap qui flotte est l'amour,
Là.
Cette envie de courir, ce long couloir, ces fenêtres et ces vitraux,
ce coeur, l'écrin dans l'écrin,
Mais les volets se rouvrent, et déjà, le parfum des tulipes..
Le parfum des tulipes..

Tout ce qui reste n'est que ce sourire,
non, cette moue, cette moue triste,
et ces mains brûlées, marquées à jamais de la folie d'une nuit,
de la folie d'un excès,
de la folie d'un sentiment..

Douce infortune..

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