dimanche 3 juin 2007

La Grâce

-> There

C'est rapide, vif, incisif, inattendu, impromptu et net.

Ces moments où on ne sait comment réagir, où on ne sait s'il faut crier, rire aux éclats, pleurer, se cacher ou s'affronter.
C'est une charge électrique soudaine, un flou visuel, auditif, sensoriel.
Il n'est plus question de distinguer, ça ne se définit pas, ça se vit, uniquement.
Les doigts tendus et tremblants, la gorge humide mais nouée, la tétanie brutale, une seconde, juste avant ce stade si formidable où les nerfs ne savent plus comment réagir.
Le corps ne devient que pantin, un pantin désarticulé.
Le cerveau, le conscient, tout ce que le corps compte d'ordre et de logique s'éteint, fuit, devant cette irréalité, devant une beauté plus qu'éphémère, une décharge si extraordinaire que le corps ne sait, ne peut réagir, ces tout petits instants où notre corps échappe à notre propre contrôle, où notre raison nous quitte, où on ne sait, où on ne peut deviner ce qui nous guide, cette douce et immédiate folie, ce rire qui tranche l'air, cette lumière si aveuglante.

Et tout celà brille par son coté instantané, pas le temps de le réaliser, il est déjà parti, la folie dans tous les sens du terme, plus rien n'est discernable, quelle joie

Quelle foutue joie, bordel

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