Pourquoi Glosoli ?
Parce que Glosoli est une ascension, une montée. Mais, dans ce principe, l'important n'est pas le fait de monter, sinon n'importe quoi pourrait convenir, l'important, donc, est l'endroit où l'on monte.
La montagne que l'on gravit.
Et Glosoli est la montée vers l'infini, l'intouchable, l'irréel, la ruée vers des sentiments à leur paroxysmes, indéfinissables dans leur irréalité, des choses sur lesquels on ne peut mettre de mot, tant n'importe lequel ne saurait convenir.
Cette ascension amène à un tout, mais en même temps, un ensemble de sentiments indescriptibles, qui ne peuvent être connus qu'en les ayant vécu.
Et, soudain, quand on pense enfin avoir fini l'épreuve, quand l'homme halète, les sentiments usés, fatigués, par cette musique crescendo, alors se produit l'impensable, la chose à laquelle on ne pourrait s'attendre, se préparer, quand bien même on aurait écouter le morceau des milliers de fois, enfin se produit l'explosion, l'explosion de tout sentiment, de tout ce qu'on peut ressentir, à des milliers d'années lumières de ce qu'une âme humaine peut concevoir.
L'explosion vers l'infini, vers l'immortel, la puissance, l'ingérable, la chose qui rappelle que l'on est humain, et qu'en tant qu'humain, nous ne pouvons que subir.
Glosoli le fait remarquer. Glosoli nous met les pieds sur terre tout en élevant nos capacités perceptives à des degrès qu'on ne saurait même murmurer.
C'est celà Sigur Ros.
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