dimanche 15 juillet 2007

A Day

11h36

L'esprit s'éveille doucement, la conscience commence à prendre forme, la lumière, pas trop aveuglante, est parfaite pour un réveil dominical, le vent sans violence, l'air suffisamment frais, et la chaleur ne parvient pas encore jusqu'à mon être, j'aime les bouffées miraculeuses qu'on arrive à respirer dans ces moments là, tout a l'air limpide, sans erreurs, sans mauvais présages, c'est réjouissant de commencer une journée ainsi, juste ponctuellement distrait par le grincement du volet dans l'air.

12h04

Sans qu'on puisse voir la chose arriver, on se trouve soudainement pris dans l'appel de la Nostalgie, des choses vécues, passées, finies.. Ces choses dont la continuité n'est plus assurée, le met préféré de Lena. Il suffit bien souvent d'un rien, du plus insignifiant des évênements, pour qu'on se perde à le vivre et à se laisser transporter dans les souvenirs qu'il nous fait ressasser. Ici, c'est le vent. Et on revoit, et on revit, ces choses agréables, ces choses dont on ne regrette qu'une étape : leur finalité. Les souvenirs .. Et pendant ce temps, le vent s'énerve, il s'obstine comme s'il savait le doux malaise qu'il fait naître.

13h42

L'attente. Rien n'est pire que ces moments perdus, et les plus inconvenants sont ceux où on ne sait pas ce qu'on attend, ou plutôt, on ne sait pas comment ce qu'on attend peut se manifester. Alors on évoque toutes les possibilités, en les vérifiant sans cesse, comme un cycle. On réfléchit aux divers moyens, le plus dur, quand la chose que l'on attend est liée à une personne, c'est d'imaginer la dîte personne dans chacune des scènes où elle mettrait fin à l'attente. On les revit toutes, en boucle, de manière irrégulière, en essayant de voir ce qu'elle pense, ce qu'elle fait, pourquoi elle ne fait pas ça, ou ça, ou encore ça. Puis on se rend compte que, petit à petit, on se fait dévorer, dévorer par l'attente justement, à petit feu.

15h38

Quelque part, quelque soit ce qui se passe, on peut toujours en revenir à la musique, la source la plus fidèle et la plus complète de sentiments. Même quand la plus terrible des nostalgies, la plus aggressive des paranoias, frappe, il existe toujours une manière de diminuer, de combattre, avec leurs mêmes armes, les sentiments. Et là se déroule le combat de soi contre soi même, loué soit l'outil, l'inspiration qui permet de combattre tout cela, comme l'arme indispensable et la dimension indestructible que l'homme peut annoncer envers lui même, le contrôle de lui même.

17h25

Le Temps s'écoule, parfois imperceptiblement .. Mais c'est tout de même bien agréable de l'oublier de temps en temps

19h44

C'est impressionnant de se rendre compte que certaines personnes, de par le lien qu'on peut avoir avec elles, influe considérablement sur la manière de vivre. C'est sans doute celà les vrais sentiments, dans un lien relationnel, c'est ce qui change du tout au tout le comportement, les idées, la vie.

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