Ca y est, les feuilles jaunies tombent, virevoltent, couchent sur le sol les derniers frémissements de l'automne, et la mélancolique mélodie fredonne ses dernières notes, touchantes..
Plus jamais d'automne, plus jamais d'hiver, un cri, le hurlement de l'éternel printemps.
Les jours ont passé, les jours ont failli.
De coups en regrets, les couleurs ont passé,
sans nuances, sans magies, que celle du jour qui s'éteignait..
Amertume..
Et le printemps, ce gout fruité dans l'air, cette douceur qui s'accentue, qui s'envole littéralement, physiquement, qui ne nous fait plus toucher terre,
plus de trémolo dans la voix, plus de demi mesure dans les sens.
Cette chose sans vie, sans forme, qui nous prend et nous emmène aux confins de l'humanité.
Et le concordance de tout s'imposera, dans l'éternité règnera et vibrera toujours la corde de l'archer, du musicien intemporel qui joue cette mélodie, éprouvée, mais jamais ternie..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire