Et que le geste parte, violemment, dans un vacarme assourdissant, que tout se brise, tout éclate, que les vitres éclatent, que tout s'anime.
Que la folie inonde, que la poésie, que toutes ses émotions, que tous ces sentiments s'envolent, s'éclipsent, écrasent, que tout meure et que tout naisse.
Que le son soit lourd, le cri strident, que les mots soient crachés, et que le feu brûle.
Que le sang inonde les pierres chargées de mémoire.
Que l'ordre change, que la fureur s'empare de tout, et pour tout, pour toujours et à jamais, plus jamais ne gémit, mais hurle, perce, abat, crève.
Crève, les corps, qui se contorsionnent, que tout ne soit que douleur, que tout est douleur, qu'endurent tous ceux qui durent, que dardent les doigts des inanimés, qu'on inhnume les présents, que se pressent ces prisons.
Et la rage, cette rage, que rugissent les coeurs, et que ne régissent plus nos corps, qu'un gigantesque brasier brûle tous nos baisers.
Que la haine, oui, la haine, qu'hénissent les sept destriers, et que leurs sceaux renferment les sots.
Où est donc l'apocalypse ? Qui nous promit l'éternité ? Le temps n'est plus que laps, que surgissent la horde, où sont les loups ? Où ?
Cri.
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